mardi 6 novembre 2012

L'analogie avec la circulation biologique

La science fonctionne très souvent par analogie avec le vivant, et de nombreuses innovations ont été ainsi trouvées. De telles similitudes ont fréquemment comme point de départ la recherche de l’optimisation d’un système.


Peut-on alors considérer le fonctionnement d’une ville comme un système biologique complexe devant s’appuyer sur différent organes pour remplir sa macro fonction définie par l’homme ? En tout cas l’exercice est intéressant.

Notre chimère biologique est donc composée de la façon suivante :

- 1) Des organes plus ou moins éloignés représentant
    o Les villes
    o Des zones d’activités dont les zones commerciales
- 2) Des globules rouges représentant les hommes dont l’objectif est d’assurer le transport de marchandises ou d’informations entre les différents organes. Des globules blancs représentant les forces de l’ordre.
- 3) Des veines représentant les voies de circulation de retour
- 4) Des artères représentant les voies d’accès.

L’objectif de cet organisme est de remplir un certain nombre de fonctions vitales pour ces différents organes :
- Travail
- Repos
- Loisir
- Alimentation

La stratégie d’urbanisation que nous adoptons en Ile de France correspond très clairement à une pathologie, fort connue de notre chimère : Le Cholestérol.

Cette stratégie est de construire le plus de chose possible en proximité immédiate des axes de circulation, donc directement sur les artères. Le résultat est sans appel : La plaque d’athérome, ou l’engorgement inévitable des axes.

Comment peut-on à ce point suivre une stratégie qui conduit dans le mur ?

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